
Le gouvernement américain a réaffirmé que la Russie ment sur la responsabilité présumée des États-Unis dans les explosions du gazoduc Nord Stream, après que le Kremlin a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU suite à la publication d’une nouvelle enquête.
Le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a déclaré que les affirmations de Moscou n’étaient «rien d’autre qu’un mensonge» : «C’est de la désinformation pure et simple que les États-Unis soient derrière ce qui s’est passé avec Nord Stream 2», a-t-il dit.
«C’est le message que nous avons constamment délivré face à ces mensonges qui ont été perchés par les responsables russes, et nous le délivrerons à nouveau si nécessaire dans n’importe quel forum», a déclaré M. Price.
À la question de savoir si les Nations unies devraient jouer un rôle dans l’enquête sur les incidents, le porte-parole a répondu que «cette explosion ne s’est pas produite sur le sol américain», et que ce sont donc les partenaires, où l’explosion s’est produite, qui devraient «parler des mécanismes d’enquête appropriés».
Le représentant permanent adjoint de la Russie auprès des Nations unies, Dmitry Polianski, a annoncé mercredi que Moscou avait demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU le 22 février pour traiter des explosions du gazoduc Nord Stream en septembre dernier.
Dans un message sur sa chaîne officielle Telegram, M. Polianski a déclaré que la réunion avait été demandée «à la lumière de nouvelles informations sur l’explosion du gazoduc», faisant allusion à l’enquête publiée par le journaliste Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, qui désignait directement les États-Unis comme étant à l’origine du sabotage.
Selon Hersh, des plongeurs de l’US Navy seraient responsables du sabotage, ayant placé des explosifs lors des manœuvres «Baltops 22» de l’Alliance atlantique. «Trois mois plus tard, ils ont détruit trois des quatre branches de l’oléoduc», a-t-il déclaré.
Le 26 septembre, Nord Stream 2 AG, l’exploitant du gazoduc russe du même nom, a annoncé une fuite de gaz pour des raisons inconnues dans l’une des deux canalisations de l’infrastructure, près de l’île danoise de Bornholm. Par la suite, deux branches du gazoduc parallèle Nord Stream 1 ont également été endommagées.
Source: (EUROPA PRESS)






