
Le gouvernement iranien a souligné lundi l’existence d’un «dynamisme diplomatique» dans les discussions pour tenter de relancer l’accord nucléaire de 2015, mis à mal après la sortie unilatérale des États-Unis en 2018.
Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Naser Kanani, a déclaré que Téhéran salue «tous les efforts fondés sur la bonne volonté» et a ajouté que «des messages sont échangés à différents niveaux».
Il a également souligné que l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont maintenu une coopération «régulière» au cours des derniers mois, en vue d’une éventuelle visite dans le pays du directeur général de l’agence, Rafael Grossi.
À cet égard, M. Kanani a souligné que les experts iraniens et de l’AIEA ont mené des négociations conformément à leurs «entretiens directs de routine», sans donner plus de détails, comme le rapporte l’agence de presse iranienne IRNA.
Les déclarations de Téhéran interviennent moins d’une semaine après que M. Grossi a affirmé que l’Iran avait secrètement modifié une installation pour la production d’uranium hautement enrichi, en violation de son obligation d’informer l’agence de ces mesures.
En réponse, le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (AEOI), Behruz Kamalvandi, a déclaré que le rapport de l’AIEA était basé sur une «erreur» commise par un inspecteur de l’AIEA.
L’Iran s’est engagé en 2015 à limiter son programme nucléaire. En contrepartie, les sanctions occidentales contre la République islamique d’Iran ont été levées. Toutefois, après que les États-Unis se sont retirés unilatéralement du pacte en 2018, Téhéran est progressivement revenu sur ces restrictions. Les négociations visant à rétablir l’accord nucléaire sont gelées depuis des mois.
Source: (EUROPA PRESS)






