
Le président libérien George Weah a annoncé son intention de se représenter pour un second mandat de six ans lors des élections prévues en octobre 2023.
M. Weah a déclaré lors de son discours sur l’état de la nation qu’il se présentera «pour demander un second renouvellement du mandat» qu’il a remporté il y a six ans et a précisé qu’il s’agira d’un «mandat pour poursuivre le bon travail accompli, la continuité et la stabilité, la transformation, le développement et la croissance et consolider la paix».
«Ce second mandat nous permettra de consolider les progrès réalisés ces dernières années et d’accélérer la trajectoire de croissance, de développement et de prospérité du Liberia», a-t-il déclaré, selon le quotidien libérien FrontPage Africa.
«Indépendamment de votre affiliation politique, de vos croyances religieuses ou de votre origine ethnique, je vous demande de vous joindre à nous alors que nous abordons les années que nous avons perdues à cause des conflits civils et de la guerre pour remettre notre pays à sa place dans la communauté des nations», a-t-il déclaré.
À cet égard, M. Weah a souligné que «cela peut être fait, et nous devons le faire tous ensemble». «Nous viendrons vous rencontrer dans vos villes, dans vos villages, dans vos districts, dans vos clans afin qu’ensemble nous puissions construire une alliance plus forte pour le progrès du Liberia», a-t-il expliqué.
«Nous avons fait notre part en remplissant la plupart des promesses que nous avons faites, tout en préservant la paix dans la nation et en promouvant ses valeurs démocratiques. Nous sommes sur la voie irréversible d’une croissance durable qui conduira nécessairement et inévitablement au progrès en tant que nation et à la prospérité en tant que peuple», a-t-il fait valoir.
«Lorsque nous nous sommes présentés devant vous pour un premier mandat, nous avons promis le changement pour l’espoir. Maintenant, ayant fait ce voyage avec vous, vous avez vu le changement. Nous voulons maintenant nous assurer que c’est un changement sur lequel vous pouvez compter», a-t-il conclu.
L’opposition a accusé les autorités libériennes de corruption et de mauvaise gestion. Les États-Unis ont annoncé des sanctions à l’encontre de trois hauts responsables du gouvernement libérien en août 2022, ce qui a incité M. Weah à les retirer, considérant que les accusations de Washington étaient «sérieuses».
La lutte contre la corruption s’annonce comme un enjeu majeur de la campagne pour l’élection présidentielle de 2023. L’actuel président est arrivé au pouvoir en 2017 avec l’objectif d’améliorer la qualité de vie de la population, mais ces dernières années, les scandales et les soupçons sur la classe politique n’ont pas cessé.
Source: (EUROPA PRESS)






