
Un réacteur de la centrale nucléaire de Takahama, dans le sud du Japon, a été automatiquement arrêté lundi après qu’une alerte a été déclenchée par une éventuelle anomalie, ont indiqué les sociétés responsables de l’installation.
Le réacteur, l’un des quatre de la centrale électrique du Kansai, a été arrêté vers 15h20 (heure locale) en raison d’une chute drastique du nombre de neutrons. Aucun autre problème n’a été signalé dans les environs, selon l’agence de presse Kiodo.
L’Autorité de régulation nucléaire, qui enquête sur l’incident, a confirmé que la fonction de refroidissement fonctionne normalement, bien que la cause exacte de la défaillance n’ait pas été clarifiée.
Le gouvernement régional a expliqué que cela pouvait être dû à la chute d’une barre de contrôle ou à un problème avec les détecteurs de neutrons, bien que la société ait assuré que ces derniers avaient été examinés jeudi de la semaine dernière.
La panne de lundi est la première survenue dans un réacteur au Japon depuis 1988, année où une autre unité de la même centrale avait été arrêtée en raison d’une alerte similaire, selon Kansai Electric.
L’énergie nucléaire reste un élément clé pour le Japon, même s’il a revu sa stratégie après la catastrophe de Fukushima en 2011. Les autorités ont alors décidé de faire une pause dans leur engagement en faveur de l’énergie nucléaire, en s’engageant spécifiquement à ne pas construire de nouveaux réacteurs ni à remplacer ceux qui devenaient obsolètes.
Toutefois, fin 2022, le gouvernement japonais a accepté de prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires au-delà de la limite actuelle de 60 ans, sur fond de crise énergétique mondiale. Au cours de la dernière année fiscale, seulement 13,4 % de l’énergie consommée au Japon était la sienne.
Source: (EUROPA PRESS)