Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a rencontré lundi une série de représentants de délégations étrangères lors de réunions bilatérales consécutives, un jour après son entrée en fonction, dans le but de reprendre le dialogue qui s’était détérioré pendant le mandat de Jair Bolsonaro.
«Journée bien remplie aujourd’hui. Il y a eu 10 réunions avec des représentants d’Asie, d’Europe, d’Afrique et d’Amérique latine», a déclaré Lula dans un message sur son profil Twitter.
«Au départ, nous avions prévu 17 réunions. Malheureusement, il n’y avait pas assez de temps avec tant de bonnes conversations. Nous aurons d’autres occasions. Le monde a manqué le Brésil», a déclaré le dirigeant brésilien.
Plus tôt dans la journée, le président avait déclaré que l’intention de rencontrer des délégations étrangères à Brasilia pour son investiture était de travailler «pour donner au Brésil le rôle qu’il mérite dans le monde».
Plus tôt dans la matinée, il a tenu une réunion avec le roi Felipe VI, la deuxième vice-présidente, Yolanda Díaz, et le ministre des affaires étrangères, José Manuel Albares, au palais d’Itamaraty, où ils ont discuté des «relations entre le Brésil et l’Espagne, l’Europe et l’Amérique latine», selon Lula.
Il a ensuite rencontré le président de la Bolivie, Luis Arce, avec qui il a discuté de la manière dont les deux pays «peuvent collaborer en matière de politique sociale, d’énergie et d’approvisionnement en engrais». Il a également rencontré son homologue en Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, et en Argentine, Alberto Fernández, avec qui il a renoué «le dialogue et l’amitié» avec «l’un des principaux partenaires du Brésil dans le monde».
Lundi, le dirigeant brésilien a rencontré Guillermo Lasso, président de l’Équateur, et tous deux ont exprimé leur «désir d’élargir les relations bilatérales». Il a également rencontré son homologue chilien, Gabriel Boric, soulignant l'»immense potentiel de collaboration» pour le développement de la région.
Il s’est également entretenu avec le dirigeant colombien, Gustavo Petro, sur la «nécessité d’unir les pays amazoniens dans la protection de l’environnement et d’avancer dans la transition et l’intégration énergétique» du continent.
Depuis Brasilia, le président brésilien a remercié son homologue hondurien, Xiomara Castro, pour sa présence à la célébration de l’inauguration, et lui a demandé de lutter conjointement contre la pauvreté.
Lula a également reçu le vice-président de la Chine, Wang Qishan, tandis qu’il a annoncé que son homologue chinois, Xi Jinping, lui avait envoyé une lettre «avec ses salutations et sa volonté d’élargir la coopération». «La Chine est notre plus grand partenaire commercial et nous pouvons développer davantage les relations entre nos pays», a-t-il déclaré.
Toujours en dehors de l’Amérique latine, il a rencontré le président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa, qu’il a décrit comme un «ami». «J’ai été heureux de pouvoir lui rendre l’hospitalité qu’il m’a témoignée lors de ma visite à Lisbonne en tant que président élu en novembre», a-t-il déclaré.
La présidence brésilienne avait également organisé des rencontres avec le dirigeant de l’Angola, Joao Lourenço, le Premier ministre du Mali, Choguel Kokalla Maiga, et le président du Timor, José Ramos Horta. Outre le vice-président de Cuba, Salvador Antonio Valdés Mesa, le premier ministre du Pérou, Alberto Otárola, et le président de l’Assemblée nationale vénézuélienne, Jorge Rodríguez.
Quelques heures après avoir prêté serment en tant que 39e président du Brésil, au début de son troisième mandat à la tête du pays, Lula a révoqué plus d’une dizaine de décrets signés sous le gouvernement de son prédécesseur, Jair Bolsonaro.
Source: (EUROPA PRESS)
