
Le gouvernement russe a déclaré lundi qu’un dialogue sur le traité de paix avec le Japon était impossible en raison du «cours anti-russe» des autorités japonaises.
Le vice-ministre russe des affaires étrangères, Andrei Rudenko, a déclaré qu'»il est absolument évident qu’il est impossible de discuter de la signature d’un tel document avec un État qui adopte des positions ouvertement hostiles», selon des déclarations à l’agence de presse Tass.
M. Rudenko a ajouté que le gouvernement japonais profère des «menaces directes» à l’encontre de Moscou, alors qu’il n’a trouvé aucun signe indiquant que «Tokyo s’éloigne de la voie anti-russe ou tente de rectifier la situation».
«Avec le lancement d’une opération militaire spéciale en Ukraine – comme la Russie appelle la guerre sur le sol ukrainien – l’administration (du Premier ministre japonais Fumio) Kishida a activement rejoint la campagne russophobe menée par l’Occident», a expliqué le fonctionnaire.
Il a déclaré que M. Kishida «a procédé à un démantèlement complet des résultats de la coopération mutuellement bénéfique accumulée pendant de nombreuses années».
Le vice-ministre russe des affaires étrangères a souligné l’augmentation des dépenses de défense du Japon, affirmant que «l’abandon par ce pays du développement pacifique» constituait «un défi sérieux pour la sécurité de la Russie et de la région Asie-Pacifique dans son ensemble».
«Nous attirons l’attention sur la mise en œuvre accélérée, par l’administration Kishida, de la ligne de conduite consistant à abandonner le soi-disant développement pacifique du pays, déclaré depuis de nombreuses décennies, et à passer sur les rails de la militarisation forcée», a-t-il critiqué.
«Nous avertissons que si cette pratique se poursuit, nous serons contraints de prendre des mesures de riposte appropriées pour bloquer les menaces militaires à l’encontre de la Russie», a-t-il averti.
Source: (EUROPA PRESS)






