
Le ministre de l’enseignement supérieur des talibans, le mollah Neda Mohamed Nadim, a appelé la communauté internationale à ne pas s’immiscer dans les «affaires intérieures» de l’Afghanistan à la suite du veto opposé aux femmes dans les universités du pays.
«Nous leur demandons de ne pas s’immiscer dans nos affaires intérieures. D’une part, ils demandent de garantir les droits de nos sœurs, et d’autre part, ils imposent des restrictions aux musulmans du pays», a allégué Nadim dans une déclaration à la chaîne RTA, rapportée par la chaîne de télévision Tolo.
M. Nadim a justifié la décision des autorités installées par les talibans par le fait que les femmes arrivent des provinces aux universités sans accompagnateur masculin, et qu’il y a un «manque d’observance» dans la tenue vestimentaire des femmes, en ce qui concerne le port obligatoire du voile.
Le G7, l’Union européenne, les Nations unies et d’autres organisations internationales ont condamné la décision de fermer les universités aux femmes et ont appelé les autorités de facto à revenir sur leurs efforts pour «effacer» la moitié de la population afghane.
Lorsque les talibans ont repris le pouvoir en août, ils ont promis de respecter les droits acquis par les femmes au cours des vingt dernières années, mais dans la pratique, ces droits ont été restreints, notamment en ce qui concerne la capacité des femmes à travailler et à étudier. Le régime taliban a exclu les femmes des postes de pouvoir politique.
Source: (EUROPA PRESS)






