
Le gouvernement somalien estime que le groupe djihadiste Al Shabaab a massacré plus d’une centaine de ses propres combattants blessés lors du retrait, il y a une semaine, de son bastion d’Adal Jabal, aujourd’hui revenu aux mains de l’armée somalienne après des opérations dans la région du Moyen Shabelle.
Selon les autorités, les forces de sécurité somaliennes ont découvert en début de semaine plusieurs fosses communes dans la région, contenant les restes de combattants djihadistes.
Tous les corps, selon le gouvernement, portaient des «blessures secondaires» qui les avaient empêchés d’échapper à l’avancée des forces somaliennes.
Dans sa déclaration de vendredi, rapportée par le site Hiiraan on Line, le gouvernement a condamné ce qu’il a décrit comme un «meurtre non islamique et immoral».
Le gouvernement fédéral de Somalie répudie ces abus commis par les jauarij (les «renégats» de la vraie nature de l’Islam) ; des actes qui «sont en dehors de la culture somalienne, de l’Islam et de l’humanité».






