La sous-commission des accusations constitutionnelles (SAC) a décidé de classer lundi les plaintes constitutionnelles déposées contre la vice-présidente du Pérou, Dina Boluarte, lorsqu’elle était à la tête du conseil d’administration du Club Departamental Apurímac.
Avec treize voix pour et huit contre, le groupe de travail parlementaire, présidé par la conservatrice Lady Camones, a donné son feu vert à un rapport présenté par le député Edgard Reymundo, du Cambio Democrático, qui recommande de classer les plaintes contre elle, selon le journal «La República».
Boluarte faisait face à des accusations portées par Norma Yarrow, membre du Congrès d’Avanza País, qui affirmait que le vice-président péruvien avait violé les articles 38 et 126 de la Constitution, commettant ainsi des délits d’omission, de refus ou de retard d’actes fonctionnels.
De cette façon, le rapport présenté par Raymundo affirme qu’aucune des allégations ne soutient une violation de l’article 126 de la Constitution, de sorte que Boluarte n’a commis aucun des crimes, selon le RPP péruvien.
Le «numéro deux» du gouvernement péruvien avait auparavant remis en question le fait que la députée était «juge et partie dans la procédure d’accusation constitutionnelle» et avait demandé à M. Camones de retirer la députée de l’affaire.