
Plus de 600 membres de la police militaire de l’ordre public (PMOP) du Honduras ont été déployés «indéfiniment» aux frontières du pays pour empêcher l’entrée de criminels, quatre jours après que les autorités ont déclaré la «guerre à l’extorsion» dans le pays.
Le président hondurien Xiomara Castro a décrété jeudi l’état d’urgence national en raison de l’insécurité qui règne dans ce pays d’Amérique centrale et a déclaré la «guerre» aux groupes criminels opérant sur le territoire hondurien.
Par cette mesure, Castro a donné l’ordre aux autorités chargées de la sécurité d’instaurer des «états d’exception et de suspendre les garanties constitutionnelles» partout où cela est nécessaire. Il a également ordonné à la police militaire et aux forces armées de procéder à ces contrôles frontaliers, qui ont débuté ce dimanche.
Les opérations seront intensifiées dans les départements de Choluteca et Valle (sud), La Paz, Intibucá, Ocotepeque, Copán et Santa Bárbara (ouest), Cortés (nord), El Paraíso (est) et Gracias a Dios (est), aux frontières du Salvador, du Guatemala et du Nicaragua, selon un communiqué de la police publié dimanche par «La Prensa».
Les autorités honduriennes ont décrété l’état d’urgence dans plus d’une centaine de quartiers de Tegucigalpa et de San Pedro Sula, les deux principales villes du pays et celles qui connaissent les taux de violence les plus élevés de la part de groupes composés de jeunes et d’adultes, appelés «maras».






