![Le secrétaire d'État américain Antony Blinken à Washington. Le](https://www.news360.es/wp-content/uploads/2022/12/fotonoticia_20221222080535_1920-4.jpg)
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a qualifié d'»étape importante» la résolution adoptée mercredi par le Conseil de sécurité des Nations unies appelant à la fin de la violence en Birmanie.
«Il s’agit d’une étape importante franchie par le Conseil de sécurité pour faire face à la crise et mettre un terme à la répression et à la violence croissantes du régime militaire birman à l’encontre des civils», a déclaré M. Blinken après avoir salué l’adoption de la résolution.
M. Blinken a déclaré que cette décision «envoie un message fort de la communauté internationale, à savoir que le régime doit mettre fin à ses violences dans tout le pays, libérer les prisonniers détenus arbitrairement, permettre un accès humanitaire sans entrave, protéger les membres des groupes minoritaires et respecter la volonté et les aspirations démocratiques du peuple birman».
Le secrétaire d’État a toutefois précisé que cette mesure n’était pas suffisante pour «promouvoir une solution juste à la crise» dans le pays asiatique.
C’est pourquoi il a exhorté le Conseil de sécurité à «saisir cette occasion pour rechercher des moyens supplémentaires» de favoriser la transition vers la démocratie ou de promouvoir la justice.
M. Blinken a conclu que Washington reste déterminé à travailler avec les Nations unies et les partenaires internationaux «pour mettre fin à la violence en Birmanie en recherchant une réconciliation pacifique de la crise».
La résolution, parrainée par la mission britannique auprès des Nations unies, demande la libération de tous les prisonniers politiques, y compris l’ancienne dirigeante de facto du pays, Aung San Suu Kyi, et l’ancien président Win Myint, qui ont été détenus après le coup d’État du 1er février.
Le texte appelle également à la fin des attaques contre les civils et les infrastructures civiles, au respect des droits de l’homme et à la responsabilisation de ceux qui les violent, ainsi qu’à un accès humanitaire «total et sans entrave» aux personnes dans le besoin.
La résolution, votée par 12 pays – la Chine et la Russie se sont abstenues – demande au Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, de tenir une session d’information en mars, selon la mission britannique auprès des Nations unies.
Source: (EUROPA PRESS)