![Haydée Gastelú, l'une des Mères de la Place de Mai, avec la vice-présidente argentine Cristina Fernández de Kirchner. Haydée](https://www.news360.es/wp-content/uploads/2022/12/fotonoticia_20221221062439_1920-4.jpg)
Le Secrétariat des droits de l’homme (SDH) d’Argentine a informé mardi du décès de l’une des fondatrices de Madres de Plaza de Mayo, Haydée Gastelú, qui a fait partie de l’association pendant 25 ans.
«La SDH regrette le décès de la bien-aimée Haydée Gastelú, l’une des Mères de la Place de Mai qui était présente lors du premier tour du 30 avril 1977», a indiqué l’organisation dans un message sur le réseau social Twitter.
La dirigeante de l’organisation de défense des droits de l’homme était présente au premier tour, lorsqu’elle a cherché à savoir où se trouvait son fils Horacio, enlevé huit mois avant ce tour, et dont on a su par la suite qu’il avait été assassiné lors du massacre de Fátima, selon Télam.
«Après 25 ans de recherche, Haydeé a réussi à retrouver le corps de son fils Horacio, assassiné lors du massacre de Fátima, et les responsables ont été poursuivis et emprisonnés», a déclaré le Secrétariat.
L’organisation Madres de Plaza de Mayo Línea Fundadora, dont Haydeé était membre, a également confirmé son décès sur son compte Facebook, où elle a évoqué le souvenir d’une «chercheuse ferme et incessante de la justice et de la vérité».
«Vous êtes la mère d’Alicia, la mère d’Horacio, la mère de Diego, la femme de Coco : belle famille. Horacio vous a été enlevé par la dernière dictature civile-militaire-ecclésiastique et nous l’avons perdu à jamais. Seule sa dépouille retrouvée vous a redonné un peu de paix et même un peu de bonheur», ont-ils déclaré.
«Sereine et sage, ton grand cœur a fait de toi la compagne de tant de mères, et la mère de tant de sœurs de disparus», ont-ils ajouté.
Le 30 avril 1977, seize femmes défilent, bras dessus, bras dessous, autour de la Pyramide de Mai pour protester contre l’incertitude quant au sort de leurs enfants disparus. Leurs marches hebdomadaires sont devenues un symbole de la lutte pour les droits de l’homme et contre la dictature militaire argentine (1976-1983).
Source: (EUROPA PRESS)