
L’ancien président péruvien destitué Pedro Castillo a appelé ses partisans à se rendre au centre de détention de la police nationale péruvienne à Lima, où il est détenu, pour le rencontrer à la fin de sa détention provisoire de sept jours, mercredi.
«Compatriotes : demain, mercredi 14 décembre, marque sept jours de détention injuste et abusive. Sept jours pendant lesquels le peuple m’a montré sa solidarité et son engagement pour défendre notre gouvernement et son avenir», a déclaré l’ancien président dans une lettre écrite à la main depuis le centre de la police nationale péruvienne où il est détenu depuis le 7 décembre.
«Demain, à 13 h 42 (19 h 42, heure péninsulaire espagnole), je serai libéré. Je vous attendrai tous dans les locaux de la Direction des opérations spéciales (Diroes) pour vous serrer dans mes bras», a ajouté M. Castillo.
En ce sens, l’ancien premier ministre de M. Castillo, Aníbal Torres, a également exhorté tout le monde à «accompagner» l’ex-président lorsqu’il sera libéré du centre de détention de la police nationale mercredi.
«Compatriotes, je vous appelle, avec les organisations sociales, à vous rendre à Diroes pour le recevoir et l’accompagner (Castillo)», a déclaré M. Torres dans un message sur le réseau social Twitter.
Pedro Castillo est maintenu en détention après avoir annoncé le 7 décembre que le Congrès serait dissous et qu’un gouvernement d’urgence serait mis en place. Son décret, qui n’a reçu aucun soutien, a fini par amener le Parlement à soutenir une motion de censure contre lui et son arrestation ultérieure par la police du pays.
Sa période de détention provisoire prend fin ce mercredi, bien que le ministère public ait demandé à la justice péruvienne une peine de 18 mois d’emprisonnement pour Castillo.
Cependant, le pouvoir judiciaire a maintenant 48 heures pour fixer une audience sur cette demande faite par le bureau du procureur, le tout dans le cadre de l’enquête déjà officialisée contre l’ancien président pour rébellion.






