
Le gouvernement américain a appelé lundi le Kosovo et la Serbie à faire des concessions et à ne pas mettre en péril «des décennies de paix», après l’échec de leur réunion à Bruxelles, qui n’a pas permis de trouver un accord pour résoudre le différend sur les frais de scolarité.
«Les États-Unis sont déçus que les dirigeants du Kosovo et de la Serbie ne soient pas parvenus à un accord aujourd’hui avec le haut représentant de l’UE, M. Borrell, sur une solution à la crise actuelle au Kosovo», a déclaré le département d’État américain dans un communiqué.
L’administration américaine a exhorté le premier ministre kosovar, Albin Kurt, et le président serbe, Aleksandar Vucic, à travailler avec M. Borrell pour parvenir à «un compromis équitable».
«Le Premier ministre Kurti et le président Vucic devront tous deux faire des concessions afin de ne pas mettre en péril des décennies de paix durement gagnée dans une région déjà fragile. Nous nous joignons à l’UE pour demander au Kosovo de suspendre immédiatement toute mesure prévue qui accroîtrait les tensions, notamment l’imposition d’amendes aux véhicules», a déclaré le département d’État.
Néanmoins, les États-Unis ont appelé les deux parties à s’abstenir de toute «action provocatrice» et à se conformer à leurs obligations dans le cadre du dialogue facilité par l’UE.






