
Le ministre turc de la défense, Hulusi Akar, a indiqué qu’au moins 184 personnes avaient été tuées ou blessées en deux jours dans le cadre de l’opération «Griffe d’épée» menée contre les groupes kurdes accusés par le gouvernement turc d’être responsables de l’attentat à la bombe qui a fait au moins six morts et 81 blessés à Istanbul.
Akar a détaillé que «depuis le début de l’opération (…), 184 terroristes ont été neutralisés par des véhicules d’appui-feu au sol ou des avions».
«Nous nous attendons à ce que ce nombre augmente encore. Notre combat se poursuivra jusqu’à ce que le dernier terroriste soit neutralisé», a déclaré le ministre, selon un communiqué du gouvernement.
Le chef d’état-major de l’armée turque a déclaré que «l’heure est venue de rendre des comptes» pour les récentes attaques. «Ils vont payer pour cela. Nous continuerons à demander des comptes pour le sang de nos martyrs et de nos citoyens», a-t-il ajouté.
Akar a déclaré que «toutes les cibles connues (des terroristes présumés) ont été attaquées avec des véhicules d’appui-feu du commandement des forces terrestres et des avions du commandement des forces aériennes».
Le ministère turc de la défense a annoncé samedi en fin de journée le début de l’opération «Griffe d’épée» dans le nord de l’Irak et de la Syrie contre les groupes kurdes qu’Ankara a rendus responsables de l’explosion de dimanche dernier sur l’avenue Istiklal, qui a fait au moins six morts et 81 blessés.
«Il est temps de régler les comptes», a déclaré le ministère dans le communiqué annonçant l’opération, justifiant le bombardement «conformément au droit de légitime défense découlant de l’article 51 de la Charte des Nations unies», a rapporté l’agence de presse officielle turque Anatolia.






